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LE RENFORCEMENT DE LA FILIÈRE COQUILLAGE AU SÉNÉGAL AU MENU D’UN ATELIER DE LA FAO

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Un atelier de « Renforcement de la filière coquillage au Sénégal à travers la mise aux normes Sanitaires et Phytosanitaires (SPS) afin de promouvoir la sécurité sanitaire des coquillages et leur accès aux marchés régional et international » aura lieu le 12 mai 2022 à Dakar. Selon un document parvenu à notre rédaction, l’objectif général de l’atelier de lancement du projet est de sensibiliser les parties prenantes clés du système de sécurité sanitaire des aliments des pays bénéficiaires sur ses objectifs, les meilleures conditions de sa mise en œuvre afin de favoriser son appropriation.

Le projet qui a résulté du DEP, intitulé "Le renforcement de la filière coquillage à travers la mise aux normes SPS" (STDF/PPG/672), a été approuvé par le SDTF en avril 2021. La FAO est chargée de la mise en œuvre et la date officielle de son début est le 14 mars 2022, pour une durée de trois ans. Selon toujours le document, ce projet est très pertinent au regard de la FAO, car il permettra l’élaboration et la diffusion de bonnes pratiques sanitaires pour assurer la salubrité des coquillages suite de la mise en œuvre d’un programme national de surveillance et de certification, adapté aux besoins du Sénégal, mais reproductible dans plusieurs pays de la sous-région, l’utilisation d’une approche, entre autres. Les actions spécifiques prévues dans ce projet envisagent le développement, la mise en œuvre et la diffusion de mesures sanitaires pour garantir la salubrité des coquillages destinés à la consommation humaine selon le code d’usage préconisé par le Codex Alimentarius.

Il s’agit d’abord de développer les connaissances scientifiques à travers une approche collaborative, interdisciplinaire soucieuse du genre, entre des institutions de recherche scientifique (IUPA,USSEIN, UASZ, CRODT) et les services d’inspection, ,de contrôle et de normalisation pour la garantie de la salubrité des coquillages (DITP, CNC, ASN, DCI, laboratoires accrédités), la promotion de leur durabilité (DPM, ANA) et leur exportation sur le marché régional et international (DITP, ANA, ASEPEX). Ce travail se fera en consultation étroite avec les opérateurs du secteur (Associations des pêcheurs et des femmes collectrices des coquillages, l’Association Nationale des Acteurs de la Filière Aquacoles du Sénégal (ANAFAS), Associations des mareyeurs, les projets et programmes dédiés en cours). Ensuite, il s’agira d’élaborer un programme national de surveillance sanitaire des zones de production et d’élevage, d’inspection, de contrôle et de certification des coquillages, conforme aux exigences sanitaires du Codex Alimentarius et des marchés régional et international.

Il faut dire que la mise aux normes sanitaires réduira les pertes post-récoltes, contribuera à la protection de l’environnement et ouvrira la possibilité d’approvisionner les restaurants, hôtels, sites touristiques et supermarchés du Sénégal, des pays de la sous- région (e.g. Côte d’Ivoire, Nigéria, Cameroun, Gabon) et européens (e.g. Espagne, France, Italie). Les produits et les résultats de ce projet au Sénégal qui sert de modèle pourront être partagés par la promotion de la coopération sud-sud avec les pays de la sous-région (Mauritanie, Cote d’Ivoire, Guinée, Bénin, Gambie, Gabon).

Ce projet s’inscrit dans le cadre stratégique 2022 - 2033 de la FAO, dans la politique d’égalité du genre (2022-2030). Le projet s’aligne à la fois sur les priorités nationales, telles qu’accordées entre le Gouvernement du Sénégal avec le cadre de programmation pays établissant la coopération avec la FAO. Le projet contribuera au développement de la pêche et de l’aquaculture qui a toujours représenté une priorité dans Le Plan Sénégal Émergent (PSE) qui structure la politique économique et sociale actuelle du gouvernement a pour vision « Un Sénégal émergent en 2035 avec une société solidaire dans un État de droit ».

Cheikh Moussa SARR

9 mai 2022


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