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ÉCHEC TOTAL DANS LES NÉGOCIATIONS ENTRE L’ÉTAT ET LE SAES

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Les négociations entre le Gouvernement et le Syndicat autonome de l’Enseignement Supérieur n’ont pas eu l’effet recherché. Elles ont été un échec total, prédestinant ainsi des perturbations dans le secteur de l’enseignement supérieur.

Convié ce jeudi, ce jeudi 5 mars 2020 pour ouvrir des négociations sur plateforme revendicative après l’expiration de son préavis de grève déposé le 1er février dernier, le Saes est sorti insatisfait de sa rencontre avec le Gouvernement. Les deux parties devaient discuter sur quatre points. Lesquels sont la signature et l’application des textes de gouvernance des universités publiques, la mise en œuvre des préalables nécessaires à la prise en charge des bacheliers 2019, la finalisation des chantiers en cours dans les universités, la valorisation des conditions de la recherche.

« Nous venons de sortir de notre rencontre avec le ministère de l’Enseignement Supérieur. Il y a trois mesures qui ont été prises par le Saes. La première c’est de dire que nous allons nous cantonner à notre charge horaire et statuaire. Deuxièmement, c’est de dire que nous ne sortirons plus du domaine universitaire pour aller enseigner et troisièmement que nous ne sortirons plus du créneau horaire normal de travail. C’est-à-dire de 8h à 18h. Ces mesures, nous allons les corréler avec mots d’ordre de grève », a expliqué le secrétaire général du Saes.

Il renseigne que leur mot d’ordre de grève de 48 h s’arrête ce jeudi. Dans le même sillage, le Saes dénonce « l’attitude irresponsable de pourrissement du gouvernement qui, plonge les universités une crise profonde ». Malick Fall et ses camarades du SAES dégagent toute responsabilité dans les perturbations actuelles et à venir dans le secteur de l’enseignement supérieur et qui « sont consécutives à cette attitude va-t-en guerre du Gouvernement ».

Aliou DIOUF

5 mars 2020


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